Un drôle de mystère agite Hautmont cette année : un lutin malicieux a semé le désordre dans le grenier du père Noël !
Pour tout remettre en ordre avant Noël, il te faudra retrouver les indices cachés dans différents lieux emblématiques de Hautmont.
Observe, note, déduis… et découvre le mot de passe pour entrer dans le grenier…
Pour commencer, rendez-vous à l’écluse (épreuve 1), puis à la brasserie Tilly, rue des Bateliers (épreuve 2). Remontez ensuite vers la place de la Libération (épreuve 3), puis du côté des statues, place du Général-de-Gaulle (épreuve 4). Passez devant l’église (épreuve 5) et terminez votre quête du côté de l’ancienne abbaye (épreuve 6) (voir le plan en bas de page).
Une fois le mot de passe trouvé, rendez-vous dans le grenier du Père Noël, où vous attend une dernière épreuve…
Bravo vous avez trouvé le mot de passe : Lutinus Rigolus
Rendez-vous à la porte de l’igloo pour la suite de l’aventure…
Malicieux, le lutin a dissimulé un mot magique dans le paragraphe de Madelgaire sur le panneau à coté de l’écluse. Ce mot magique te dévoilera le premier indice.
À toi de le décoder :
2 - 5 - 5
4 - 1 - 2
6 - 5 - 3
2 - 3 - 6
6 - 2 - 3
Saint Madelgaire fonde en 643 une abbaye bénédictine à Hautmont, dont la proximité avec la Sambre favorise dès le Moyen Âge le développement économique, puis industriel, notamment avec la création de l’usine « La Providence » en 1843. Après le déclin de cet héritage industriel, la ville s’est tournée vers la reconquête écologique et touristique de la Sambre, passant de la « cité aux 100 cheminées » à la « cité aux 100 bateaux ».
Ce cont des coordonnées : Ligne - Mot - Lettre
Rien n’est tout à fait comme il le devrait… Regarde la façade, puis l’image : le lutin y a glissé des différences. Repère-les pour débloquer la suite de l’aventure.
Hautmont a été un important centre brassicole grâce à la proximité de la Sambre, avec la brasserie Collet (fin XVIIIᵉ siècle) puis la brasserie Tilly qui, après la Seconde Guerre mondiale, fut dirigée par Émile Tilly avant d’être rachetée en 1970 par Artois France et transformée en simple site de stockage. À proximité, le bâtiment de l’ancienne école Géhu rappelle l’implantation au XIXᵉ siècle de la fonderie d’Adolphe Géhu, témoignage majeur de la vie économique et sociale de la ville.
Notre petit lutin aime jouer avec les mots, tout comme les artistes aimait jouer avec les formes et les matières sur les façades de la ville. Trouve la réponse cachée dans ce texte:
Elle n’est pas chez Danis mais bien chez Melon par contre elle est 3 fois sur la façade “Chaussures Grignet”. Elle démarre et termine l’emblème, à la fin d’architecture, elle est pourtant absente de l’Art. Le lutin n’en a pas c’est surement pour ça qu’il est si jaloux…
L’Art déco, né dans les années 1920-1930, s’exprime à Hautmont à travers une architecture aux formes géométriques marquées, utilisant briques, béton armé et fer forgé. Plusieurs bâtiments emblématiques réalisés par Danis et Melon, notamment place de la Libération, rue de la Gare et rue du Fort, témoignent encore aujourd’hui de cette forte empreinte artistique dans la ville.
Le lutin malicieux adore semer la confusion… Et devant ces quatre statues, il s’est encore amusé. Une seule d’entre elles te permettra de poursuivre l’aventure : celle de Madelgaire, le fondateur de l’abbaye.
Problème : son nom n’apparaît nulle part. À toi d’observer, de réfléchir… et de deviner laquelle de ces sculptures représente Madelgaire.
Pour vous y aider, voici un indice :
Madelgaire porte dans sa main un sceptre, ce n’est pas une femme et il supporte le bâtiment qu’il est sensé avec fondé. L’avez-vous reconnu ?
Aux côtés de Madelgaire, on trouve son épouse, Sainte-Waudru. Elle serait à l’origine de la fondation de l’abbaye de Mons. Comme son mari, elle est représentée en religieuse. Avez-vous remarqué les têtes d’enfants qui sortent de sa robe ? La raison de cette symbolique est qu’elle est également protectrice des enfants.
Le peintre aux tournesols n’aurait pas renié ce prénom.
On se demande si le lutin pourrait avoir voulu attirer ton regard sur un détail inhabituel… D’ordinaire cachées dans les campaniles, elles sont ici bien visibles sur l’église Notre-Dame de l’Assomption. Cherchait-il à mêler ce qui s’entend à ce qui se voit ?
L’église contient un “trésor”, les reliques de Saint-Marcel, pape martyr mort au 4ème siècle. Mais ce ne sont pas ses seuls éléments remarquables. Si vous le pouvez, allez découvrir les vitraux, et autres joyaux de cette belle bâtisse.
Le lutin semble avoir marqué un arrêt devant le porche de l’abbaye. Comme s’il voulait t’obliger à lever les yeux… ou à baisser la tête. Juste là, une date est discrètement gravée. Elle ne saute pas aux yeux, mais elle attend d’être remarquée.
Observe attentivement le porche et relève la date inscrite.
L’abbaye a été à l’origine de la création du village d’Omont (plus Haut Mont, devenu ensuite Hautmont). Elle a connu un important rayonnement. Elle a subsisté jusqu’à la Révolution, avant d’être démantelée et de rentrer dans l’ère pré-industrielle avec l’implantation d’une verrerie, puis d’une brasserie, avant de devenir un local paroissial et associatif.